mardi 30 octobre 2007

Des pesticides, partout!

On en parle de l'environnement, beaucoup... en France les grennelles de l'environnement viennent de se terminer, avec un certain concensus favorable, à voir par la suite (ça c'est mon côté pessimiste). L'environnement, ce n'est pas que le réchauffement climatique (malheureusement, ça serait plus simple d'être mono thémathique...)
Je lisais récemment une dépèche qui commençait ainsi:
"Le réseau PAN-Europe a présenté les résultats des analyses de résidus de pesticides contenus dans des fruits achetés dans une boutique du Parlement Européen à Bruxelles. En juillet 2007, des représentants de nos ONG ont acheté au sein du parlement européen 8 fruits différents (fraises, abricots, oranges, pommes, poires et 3 sortes de raisins). Ces fruits ont été analysés pour évaluer leur teneur en résidus de pesticides. La plupart des échantillons testés provenaient de l’UE : fraises belges, oranges espagnoles, 2 types de raisin d’Italie, pommes et poires françaises. L’une des grappes de raisin venait d’Egypte. Pas d’origine indiquée pour les abricots.Résultats : Tous les fruits contaminés ! 28 résidus de pesticides différents ont été retrouvés dans les échantillons, avec en moyenne 5 résidus différents par fruit, tous les échantillons étant contaminés. Fait remarquable : 14 pesticides différents rien que pour les fraises ! Parmi ces pesticides, on a retrouvé 10 cancérigènes connus, 3 neurotoxiques, 3 toxiques pour le développement ou le système reproducteur et 8 perturbateurs endocriniens suspectés. 2 de ces polluants ont été classés comme « hautement dangereux » par l’OMS. Abricots, raisins et orange contenaient des résidus au delà de la Limite Maximale en Résidus (LMR) – seuil légal à ne pas dépasser : dont des perturbateurs endocriniens pour les abricots, un cancérigène pour le raisin ainsi que pour les oranges etc. "

Manger des fruits, vraiment? A lire cette dépèche, j'ai des doutes, mais réflexion faite; oui manger des fruits, mais en promouvant les fruits de saison (ça sera moins chers), des petits producteurs locaux, de producteurs bio... Lire les étiquettes en faisant ses courses, ça prend un peu de temps au début, mais on attrape vite le coup d'oeil et puis un calendrier peut aider, à télécharger sur http://www.observ.be/beta/fr/pdf/279.pdf pour tous ceux et celles qui comme moi oublie parfois.
Et puis, de temps en temps, le dilemme reste: entre patates bio (mais d'Israël, donc avion, donc tonnes de CO2) et les patates hollandaises ou françaises alors que la Belgique est un grand producteur mais le magasin n'en vendait pas... que choisir? Lorsque ça m'est arrivé, j'ai hésité et suis partie sans patate... c'est grâve, docteur?

4 commentaires:

Tinou a dit…

T'as raison, on peut parfois se passer de patates !!
J'ai décidé au maximum de n'acheter que des fruits et légumes du pays ou des pays limitrophes, au-delà, je ne prends pas !
Flippant tout de même le début d'article que tu retranscrits...
Biz

Anonyme a dit…

Salut Tinou,
l'article est issu de la lettre d'info du MDRGF (mouvement pour le droit et le respect des générations futures), association française de défense de l'environnement qui lutte-il contre les pesticides et les OGM. De nombreuses prises de positions du MDRGF sont corroborées par des articles de la presse (le monde, ...) donc c'est pas du n'importe quoi. Ils ont été actifs dans les grenelles de l'environnement et sont membres de l'alliance pour la planète.
Mais pas de panique, ce qu'il faut c'est savoir et s'activer pour un monde meilleur.
Bis, lo

Anonyme a dit…

Il est donc temps de se mettre d'accord pour ce groupement d'achats produits alimentaires locals et de qualité.

Anonyme a dit…

Et oui vive les groupements d'achats, ça crée du lien, de la proximité et de la santé (pourvu qu'on choississe bien:-))