mercredi 6 juin 2007

Palestine - Dardour et autres oublis de campagne

La place de la Belgique dans le monde... sujet bien peu présent dans cette campagne... Certes, les préocupations quotidiennes, l'emploi, la sécu, des places pour nos bébés dans les crèches, le train qui a du retard, l'environnement... sont autant de sujets importants. Mais n'oublions pas de prendre du recul de temps en temps: je suis particulièrement attachée à la politique internationale; les solidarités ont besoin d'être présentes là-bas aussi.
Ce lundi 4 juin, le groupe solidarité Palestine Floreffe organisait une rencontre avec Marianne Blume, coopérante belge revenue de Gaza en 2005, après y être restée comme enseignante plus de 10 ans. Impossible de résumer son intervention, mais pour y avoir été en mission également en 2002, je veux rapeller que non, tous les Palestiniens ne sont pas des extrémistes, loin de là. La paix doit être remise au centre du débat, l'existence des deux peuples aussi, côte à côte et dans le respect des résolutions de l'ONU. Chaque jour, les Palestiniens souffrent de privation de liberté, enfermés dans la bande de Gaza, gettho à ciel ouvert, de manque d'autonomie et de manque de perspective d'avenir. Or sans avenir, le pire est à craindre... Pour manifestez votre soutien et demander une paix juste au Proche Orient, venez ce samedi 9 juin, aux 6h pour le Palestine- Cinquantenaire à Bxl - dès 15h. Il faut que l'occupation de la Palestine cesse, et que l'Europe s'implique dans une solution négociée avec toutes les parties.
A l'heure où le procès d'un major rwandais est dans l'actualité, la mort des 10 paras belges évoquée, je veux penser également aux centaines de milliers de rwandais morts en 1994, dans l'indifférence totale d'une communauté internationale plus absorbée à fêter sur les plages françaises les 50 ans de la libération. Se souvenir est crucial, pour tirer les leçons du passé... mais en ces jours où nos pensées accompagnent victimes des massacres et du génocide rwandais se déroule pas si loin de là au Darfour des massacres et des actes sans nom. N'attendons pas dix ans pour répéter "on savait, mais il était difficile d'intervenir, des enjeux plus larges on dus être pris en considération...".
Les réfugiés climatiques: un exemple: au Blangadesh, la montée des eaux à court terme et la salinisation des terres cultivables vont jeter près du quart de la population de ce pays sur les routes, soit près de 40 millions de personnes. Des réfugiés climatiques...il faut que les projets de coopérations et de développement intègrent ces nouveaux réfugiés et apportent du développement durable. MAINTENANT!
Si vous êtes interessés par les propositions d'ECOLO pour une société planétaire: http://web4.ecolo.be/spip.php?rubrique36

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